Alerte aux investisseurs : Stratagèmes d’intrusion dans un compte
L’OCRI met en garde les investisseurs canadiens contre un nouveau stratagème de fraude : l’intrusion dans un compte.
Date d’entrée en vigueur : 31 décembre 2021
La présente note d’orientation sur les services d’exécution d’ordres sans conseils (les comptes sans conseils) offerts par des courtiers membres (les courtiers offrant des comptes sans conseils) :
Les courtiers offrant des comptes sans conseils doivent évaluer leurs outils actuels et futurs à la lumière de la présente note d’orientation pour déterminer s’ils sont conformes au cadre réglementaire applicable aux comptes sans conseils. La question de savoir si un outil donné respecte ce cadre dépend des faits et circonstances pertinents propres au cas particulier. Par conséquent, la présente note d’orientation ne se veut nullement exhaustive. Nous invitons les courtiers offrant des comptes sans conseils à communiquer avec nous s’ils ont des questions au sujet de leurs outils actuels ou proposés.
À titre de référence, l’annexe A résume les principales questions soulevées dans la présente note d’orientation.
Le modèle opérationnel des courtiers offrant des comptes sans conseils a été conçu pour fournir aux investisseurs qui sont prêts à prendre leurs propres décisions de placement une option plus économique que le modèle conventionnel des courtiers de plein exercice. Les courtiers offrant des comptes sans conseils fournissent à leurs clients un accès à une plateforme de négociation en ligne qui leur permet de négocier eux-mêmes des titres sans recevoir de recommandations ou d’évaluation de la convenance de la part du courtier offrant des comptes sans conseils.
À mesure que leur modèle opérationnel évoluait, les courtiers offrant des comptes sans conseils ont mis à la disposition de leurs clients un vaste éventail d’outils nouveaux et novateurs afin de mieux les informer. La présente note d’orientation traite :
Les courtiers offrant des comptes sans conseils doivent évaluer leurs outils actuels et futurs à la lumière de la présente note d’orientation pour déterminer s’ils sont conformes au cadre réglementaire applicable aux comptes sans conseils.
Les exigences réglementaires de l’OCRCVM, qui établissent le cadre élémentaire applicable au modèle opérationnel des courtiers offrant des comptes sans conseils, sont conçues pour assurer que les clients d’un courtier offrant des comptes sans conseils prennent leurs propres décisions de placement sans recevoir de recommandations ou d’évaluation de la convenance de la part du courtier offrant ces comptes.1 À cette fin, les règles de l’OCRCVM interdisent aux courtiers offrant des comptes sans conseils de formuler des recommandations (l’interdiction de formuler des recommandations). Dans la mesure où un courtier offrant des comptes sans conseils ne formule pas de recommandations aux clients, les règles de l’OCRCVM le dispensent des obligations liées à la convenance2 (la dispense des obligations d’évaluation de la convenance des ordres sans conseils)3.
Dans la présente partie, nous exposons nos points de vue sur certaines exigences réglementaires applicables au modèle opérationnel des sociétés offrant des comptes sans conseils. La partie 3 de la présente note d’orientation expose notre point de vue sur le sens du terme « recommandation » pour l’application de l’interdiction de formuler des recommandations.
La dispense des obligations d’évaluation de la convenance des comptes sans conseils accordée aux courtiers offrant des comptes sans conseils s’applique à toutes les obligations d’évaluation de la convenance (relatives ou non aux ordres)4. Les sociétés offrant des comptes sans conseils ne sont pas responsables de la convenance découlant d’événements non liés aux ordres, par exemple les transferts hors du compte ou les changements dans la situation personnelle d’un client.
L’OCRCVM s’attend à ce qu’un courtier offrant des comptes sans conseils détermine, avant d’ouvrir un compte :
aura accès au moyen du compte lui conviennent (la pertinence du produit/du type de compte)6.
Nous exposons ci-dessous nos points de vue sur l’application de la pertinence du compte et de la pertinence du produit/du type de compte dans le contexte du modèle des courtiers offrant des comptes sans conseils.
Il existe selon nous des circonstances dans lesquelles il ne conviendrait pas qu’un courtier offrant des comptes sans conseils ait un investisseur comme client. Les courtiers offrant des comptes sans conseils doivent être attentifs aux « signaux d’alarme » indiquant qu’il ne conviendrait pas qu’un investisseur prenne lui-même ses décisions de placement. C’est notamment le cas lorsque, manifestement :
Nous sommes d’avis que les courtiers offrant des comptes sans conseils n’ont pas à évaluer la pertinence du produit/du type de compte pour un client potentiel, car la détermination de la pertinence est incompatible avec un modèle opérationnel dispensé des obligations liées à la convenance7. Cependant, la gamme des produits qu’un courtier offrant des comptes sans conseils décide de mettre à la disposition de tous ses clients en général sur sa plateforme doit être conforme aux exigences de l’OCRCVM et aux lois applicables sur les valeurs mobilières. Par exemple, les lois sur les valeurs mobilières interdisent aux courtiers offrant des comptes sans conseils de mettre certains produits (telles les options binaires8) à la disposition de leurs clients, ou leur permettent de mettre certains produits uniquement à la disposition de clients qualifiés (par exemple au moyen de placements privés9).
Les courtiers offrant des comptes sans conseils doivent également respecter les exigences de l’OCRCVM et les lois applicables sur les valeurs mobilières (y compris certaines conditions pour pouvoir offrir des types particuliers de produits ou de comptes à leurs clients). Par exemple, les exigences de l’OCRCVM comprennent des obligations précises concernant les contrats de différence10, les comptes sur marge et les options, contrats à terme et options sur contrats à terme11.
Nous rappelons aux courtiers offrant des comptes sans conseils qu’elles sont assujetties à des obligations réglementaires lorsqu’elles déterminent quels produits elles mettront à la disposition de leurs clients en général sur leur plateforme, par exemple aux obligations liées :
Les courtiers offrant des comptes sans conseils doivent satisfaire aux exigences de l’OCRCVM, sauf celles pour lesquelles ils sont expressément dispensés13. Il peut néanmoins se trouver des circonstances où un courtier offrant des comptes sans conseils satisfait à une exigence de l’OCRCVM différemment d’un courtier de plein exercice en raison de la nature du cadre réglementaire applicable aux comptes sans conseils.
Par exemple, en vertu de l’obligation liée à la connaissance du client, tous les courtiers membres doivent faire preuve de la diligence voulue pour se renseigner sur les faits essentiels concernant chaque client et chaque ordre ou compte qu’ils acceptent et demeurer au courant de ces faits essentiels14. Selon notre interprétation de cette exigence, dans le contexte de leur modèle opérationnel, les courtiers offrant des comptes sans conseils ne sont pas tenus de recueillir au sujet de leurs clients des renseignements qui servent uniquement à aider les courtiers membres à s’acquitter de leur obligation liée à la convenance.
Autrement dit, puisque les courtiers offrant des comptes sans conseils ne sont pas tenus d’effectuer une évaluation de la convenance pour leurs clients, il est raisonnable qu’ils soient dispensés de recueillir au sujet de leurs clients des renseignements que les courtiers membres recueillent normalement dans le seul but d’évaluer la convenance. Les courtiers offrant des comptes sans conseils sont néanmoins tenus de recueillir certains renseignements sur leurs clients à des fins autres que l’évaluation de la convenance (par exemple pour s’acquitter de leurs obligations en matière de lutte contre le blanchiment d’argent).
Comme l’indique la partie 2, l’interdiction de formuler des recommandations interdit aux courtiers offrant des comptes sans conseils de fournir des recommandations. Dans la mesure où un courtier offrant des comptes sans conseils ne fournit pas de recommandations :
Dans la présente partie, nous exposons notre point de vue sur le sens du terme « recommandation » pour l’application de l’interdiction de formuler des recommandations. Nous analysons également les outils les plus communément proposés par les courtiers offrant des comptes sans conseils et précisons dans quelles circonstances, selon nous, ces outils peuvent constituer une recommandation.
Pour l’application de l’interdiction de formuler des recommandations, nous donnons au terme « recommandation » le sens suivant :
Toute communication ou tout avis envoyé à un investisseur (ou à une catégorie d’investisseurs), ou mis à sa disposition, qui pourrait, selon le contexte ou les circonstances, raisonnablement être susceptible de l’inciter à prendre une décision de placement concernant un titre (y compris une catégorie de titres et les titres d’une catégorie d’émetteurs) (collectivement, des titres)15.
Nous exposons ci-dessous notre interprétation de certaines expressions utilisées dans la définition du terme « recommandation » :
Pour déterminer si un outil particulier peut constituer une recommandation, les courtiers offrant des comptes sans conseils doivent tenir compte de ce qui suit :
Les renseignements personnalisés sont des renseignements adaptés aux besoins d’un investisseur en fonction des renseignements recueillis sur celui-ci. Les outils qui fournissent des renseignements personnalisés peuvent par exemple :
En général, nous considérons qu’un outil qui fournit des renseignements personnalisés est plus susceptible de constituer une recommandation, car les clients sont plus susceptibles de les considérer comme pertinents par rapport à leurs besoins. Cependant, il existe des circonstances dans lesquelles des renseignements personnalisés ne sont pas considérés comme des recommandations et conviennent donc au modèle des courtiers offrant des comptes sans conseils17.
Les renseignements généraux sont des renseignements qui ne sont pas personnalisés en fonction des besoins d’un investisseur.
Les outils qui fournissent des renseignements généraux aux clients sont moins susceptibles de constituer des recommandations. Ils peuvent toutefois constituer des recommandations s’ils peuvent raisonnablement être susceptibles d’inciter un investisseur à prendre une décision de placement, par exemple :
En général, un outil que le client peut aller chercher lui-même sur le site Internet d’un courtier offrant des comptes sans conseils est moins susceptible de constituer une recommandation. En revanche, un outil (ou renseignement) que le courtier fournit activement, envoie ou adresse à un client est plus susceptible d’être considéré comme une recommandation.
À notre avis, les clients sont plus susceptibles de considérer les outils que le courtier leur fournit activement, ou qui leur fournissent activement des renseignements, comme pertinents par rapport à leurs besoins.
L’importance relative de la distinction entre les outils fournis activement et les outils mis à la disposition du client dépend des faits et circonstances. À la section 3.3 de la présente note d’orientation, nous appliquons cette distinction à divers outils actuellement proposés par les courtiers offrant des comptes sans conseils18. Comme nous le précisons dans cette section, nous considérons certains outils comme des recommandations même si le courtier offrant des comptes sans conseils ne fait que les mettre à la disposition des clients sur son site Internet19. À l’inverse, nous considérons que d’autres outils ne constituent pas des recommandations tant que le courtier offrant des comptes sans conseils ne fait que les mettre à la disposition des clients sur son site Internet et ne les leur fournit pas activement20.
En général, lorsqu’un outil fournit uniquement des renseignements historiques ou factuels, il a peu de chances d’être considéré comme une recommandation. Cela vaut notamment pour l’information sur le rendement passé d’un émetteur, d’un titre ou d’un segment de marché.
En revanche, le fait de fournir une prévision sur la façon dont un émetteur, un titre ou un segment de marché se comportera ou pourrait vraisemblablement se comporter dans l’avenir est généralement considéré comme une recommandation, car cela est raisonnablement susceptible d’orienter les décisions de placement des clients. Par conséquent, à moins d’indication contraire dans la présente note d’orientatio21, les courtiers offrant des comptes sans conseils doivent veiller à ce que leurs outils ne comprennent pas de renseignements de nature prédictive concernant un émetteur,
un titre ou un segment de marché.
Même si les avis de non-responsabilité sont utiles pour rappeler aux clients que les courtiers offrant des comptes sans conseils ne fournissent pas de recommandations, ces courtiers ne peuvent contourner l’interdiction de formuler des recommandations en informant leurs clients qu’un outil ne constitue pas une recommandation si celui-ci constitue par ailleurs une recommandation.
Afin d’aider les courtiers offrant des comptes sans conseils à évaluer leurs outils actuels et futurs, nous expliquons ci-dessous comment nous appliquons l’interdiction de formuler des recommandations aux outils les plus communément proposés par ces courtiers.
Précisons que la présente note d’orientation ne couvre pas tous les outils actuels et futurs proposés par les courtiers offrant des comptes sans conseils. La question de savoir si un outil donné constitue une recommandation dépend de l’analyse de l’ensemble des faits et circonstances pertinents propres au cas particulier et de la mesure dans laquelle une personne raisonnable, dans des circonstances semblables, considérerait qu’une recommandation a été formulée.
À l’occasion, les courtiers offrant des comptes sans conseils proposent (et affichent sur leur site Web) des incitatifs tarifaires (p. ex. des opérations sur fonds négociés en bourse (FNB) « sans commission » ou « à commissions réduites »). Même si ces incitatifs peuvent procurer un avantage financier aux clients obtenant des services d’exécution d’ordres sans conseils qui effectuent des opérations sur une catégorie particulière de produits, en général, et selon les faits et circonstances, nous ne considérons pas que le fait d’offrir des incitatifs tarifaires constitue une recommandation.
Même si nous ne considérons généralement pas que le fait d’offrir des incitatifs tarifaires constitue une recommandation, les faits et circonstances particuliers peuvent mener à une conclusion différente. Par exemple, serait plus susceptible de constituer une recommandation le fait d’offrir :
Selon nous, chacun des incitatifs ci-dessus pourrait raisonnablement être susceptible d’encourager une personne à prendre une décision de placement; par conséquent, le fait d’offrir ces incitatifs est plus susceptible de constituer une recommandation.
Un courtier offrant des comptes sans conseils doit assurer la visibilité, la disponibilité et l’accessibilité équitables de tous les produits et renseignements qu’il met à la disposition de ses clients.
Il ne convient pas qu’un courtier offrant des comptes sans conseils favorise certains produits (par exemple des produits exclusifs) au détriment d’autres produits (par exemple des produits de tiers)
en rendant plus difficiles l’exécution d’opérations ou l’accès aux renseignements portant sur les produits non favorisés. Voici quelques exemples de pratiques inappropriées :
Non seulement nous considérons que ces pratiques sont contraires à l’obligation d’agir équitablement, avec honnêteté et de bonne foi envers les clients, mais nous jugeons qu’elles pourraient raisonnablement être susceptibles d’inciter un client à prendre une décision de placement.
Selon les faits et circonstances, nous considérons que les hyperliens et portails fournis par un courtier offrant des comptes sans conseils vers un site Internet de tiers (collectivement, les hyperliens) sont généralement acceptables.
Cependant, lorsque le contenu d’un hyperlien constitue une recommandation, les clients obtenant des services d’exécution de comptes sans conseils peuvent :
Le problème s’aggrave lorsque l’hyperlien mène vers le site Internet d’un courtier membre du même groupe que le courtier offrant des comptes sans conseils ou liés à celui-ci, et portant un nom commercial semblable.
Conformément à la note d’orientation NO-3600-20-002 – Examen des publicités, de la documentation commerciale et de la correspondance (NO-3600-20-002)22, un hyperlien (ou la communication d’un tiers) sera raisonnablement considéré comme une communication du courtier offrant des comptes sans conseils selon les faits et les circonstances entourant chaque cas. Comme l’indique la NO-3600-20-002, les courtiers offrant des comptes sans conseils devraient :
pour qu’ils puissent déterminer si l’affichage de tiers reproduit leurs points de vue.
Nous soulignons aux courtiers offrant des comptes sans conseils que l’emploi d’avis de non-responsabilité ne les dégage pas nécessairement de leur responsabilité à l’égard des hyperliens ou des communications de tiers. La NO-3600-20-002 présente des suggestions de pratiques exemplaires concernant les communications de tiers, notamment l’élaboration de politiques et de procédures traitant des enjeux liés aux hyperliens.
Les courtiers offrant des comptes sans conseils doivent s’abstenir de prendre part à des activités dans les médias sociaux qui pourraient être considérées comme des recommandations. Ainsi, retransmettre par Twitter ou transmettre une communication de tiers, ou indiquer que vous l’« aimez », peut être considéré comme un aval, voire une recommandation.
Certains courtiers offrant des comptes sans conseils mettent des clavardoirs à la disposition de leurs clients pour leur permettre de discuter de sujets liés aux placements. Nous ne considérons pas les clavardoirs réservés aux clients comme contre-indiqués. Cependant, si la participation d’un représentant d’un courtier offrant des comptes sans conseils à une séance de clavardage a pour but (ou pour effet) d’inciter une ou plusieurs personnes à prendre une décision de placement (p. ex. lorsque le représentant présente les avantages d’un titre ou d’une catégorie de titres précis), il pourrait en résulter une recommandation.
Veuillez vous reporter à la section 3.3.3 traitant des hyperliens ainsi qu’à la NO-3600-20-002, qui présente des conseils et des suggestions de pratiques exemplaires concernant l’utilisation des médias sociaux dans le cadre des communications de tiers, notamment l’élaboration de politiques et de procédures pertinentes.
Certains courtiers offrant des comptes sans conseils proposent des outils qui sont intégrés à des outils de tiers (les outils intégrés). Par exemple, un tiers peut fournir des rapports de recherche23 qui contiennent une fonctionnalité « négocier maintenant » liée à la plateforme d’un courtier offrant des comptes sans conseils. En cliquant une fois sur le bouton « négocier maintenant » sur le site Internet du tiers, le client est automatiquement dirigé vers la plateforme d’exécution des opérations du courtier offrant des comptes sans conseils, où les détails de l’opération (p. ex. le nom du titre) sont automatiquement entrés.
Selon les faits et circonstances, nous considérons que les outils intégrés sont généralement acceptables. Cependant, comme nous l’avons souligné à propos des hyperliens, les clients obtenant des services d’exécution d’ordres sans conseils peuvent :
Le problème s’aggrave lorsque l’outil intégré est lié au site Internet d’un courtier membre du même groupe que le courtier offrant des comptes sans conseils ou lié à celui-ci, et portant un nom commercial semblable. Les courtiers offrant des comptes sans conseils doivent prendre des mesures pour atténuer ces risques.
Veuillez vous reporter à la section 3.3.3 traitant des hyperliens ainsi qu’à l’Avis 11-0349, qui présente des conseils et des suggestions de pratiques exemplaires concernant les communications de tiers, notamment l’élaboration de politiques et de procédures pertinentes.
Selon nous, un « outil de négociation » s’entend d’une méthode ou d’un programme de négociation de produits de placement qui utilise un ensemble de règles prédéfini pour la prise de décisions de négociation. Autrement dit, les outils de négociation aident les investisseurs à déterminer quelles opérations effectuer.
Un courtier offrant des comptes sans conseils peut créer lui-même un outil de négociation, l’acheter à un tiers ou en acquérir la licence auprès d’un tiers. Souvent, les outils de négociation livrés aux investisseurs et utilisés par ces derniers se présentent sous forme de programmes informatiques (p. ex. des programmes de négociation algorithmique) qui a) soit négocient automatiquement au nom des investisseurs, b) soit suggèrent aux investisseurs des opérations qu’ils exécutent ensuite eux-mêmes.
Étant donné que les outils de négociation visent à orienter les décisions de placement des clients, nous considérons que les outils de négociation proposés par les courtiers offrant des comptes sans conseils à leurs clients24constituent des recommandations et contreviennent donc à l’interdiction de formuler des recommandations. Par conséquent, les courtiers offrant des comptes sans conseils doivent s’abstenir de proposer des outils de négociation à leurs clients.
En outre, soulignons que le fait de proposer un outil de négociation – à l’exception d’un outil de rééquilibrage automatique25– qui négocie automatiquement au nom d’un client peut être considéré comme la prestation de services offerts pour comptes gérés qui exige l’inscription à titre de gestionnaire de portefeuille auprès de l’OCRCVM ou d’une autorité en valeurs mobilières du Canada.
Alors qu’un « outil de négociation » indique aux investisseurs quelles opérations effectuer, un « outil d’aide à l’exécution des opérations » s’entend selon nous d’une méthode ou d’un programme qui indique quand et comment exécuter le plus efficacement une ou plusieurs opérations. Par exemple, à supposer qu’un client veuille effectuer un achat important portant sur un titre unique, un outil d’aide à l’exécution des opérations lui indiquerait quand et comment effectuer l’achat.
Selon la façon dont ils sont offerts, les outils d’aide à l’exécution des opérations peuvent constituer une recommandation26. Dans la mesure où un tel outil est simplement publié sur le site Internet d’un courtier offrant des comptes sans conseils et où le client peut aller le chercher lui-même sur le site sans y être poussé ou incité par le courtier, nous ne le considérerons pas comme une recommandation.
Par exemple, les courtiers offrant des comptes sans conseils peuvent laisser à leurs clients le choix de la méthode d’exécution des opérations (p. ex., cours moyen pondéré en fonction du volume, pourcentage du volume ou moment de l’exécution). Nous considérerons ces options comme acceptables, à condition que le client en décide de sa propre initiative sans que le courtier lui fournisse de recommandation quant à l’option, le cas échéant, qu’il devrait choisir.
De plus, les courtiers offrant des comptes sans conseils restent soumis à des obligations de meilleure exécution et à d’autres exigences réglementaires en ce qui concerne les opérations effectuées au nom de leurs clients27. Les mécanismes intelligents d’acheminement des ordres automatisés utilisés par ces courtiers pour s’acquitter de leurs obligations de meilleure exécution relativement à toutes les opérations de clients obtenant des services d’exécution d’ordres sans conseils diffèrent des outils d’aide à l’exécution des opérations, en ce que ces derniers sont personnalisés en fonction d’un client ou d’une catégorie de clients.
De nombreux courtiers offrant des comptes sans conseils mettent couramment à la disposition de leurs clients un outil permettant à ces derniers d’effectuer la « saisie anticipée » d’un ordre (de leur propre initiative et sans recommandation de la part du courtier offrant des comptes sans conseils). Par exemple, un client pourrait vouloir passer un ordre sur un titre en vue de son exécution à une date ultérieure ou lorsque le titre atteindra un certain cours (p. ex. un ordre à cours limité). À notre avis, ce type d’outil ne constitue pas une recommandation.
Certains courtiers offrant des comptes sans conseils donnent à leurs clients la possibilité de rééquilibrer les placements dans leurs comptes en fonction de niveaux prédéterminés.
Par exemple, un client qui détient quatre titres différents dans son compte pourrait vouloir maintenir la part de chaque titre à 25 % du total afin que son compte reste équilibré. Pour lui donner satisfaction, un courtier offrant des comptes sans conseils pourrait :
À supposer que le courtier offrant des comptes sans conseils n’ait exercé aucune influence sur le choix par le client des niveaux prédéterminés ou sur ses instructions de rééquilibrage (autrement dit, n’ait formulé aucune recommandation), selon les faits et circonstances pertinents et sous réserve de ce qui suit, nous ne considérerons pas les outils de rééquilibrage comme des recommandations.
Une alerte de rééquilibrage avertit le client obtenant des services d’exécution d’ordres sans conseils que la répartition de son compte a varié par rapport aux niveaux prédéterminés (sans recommandation de la part du courtier offrant des comptes sans conseils). Le client peut alors décider ou non de rééquilibrer ou non son compte.
Si un outil de rééquilibrage automatique ne fait que suivre les instructions fournies par un client obtenant des services d’exécution d’ordres sans conseils (à condition que ce dernier ait fixé les niveaux prédéterminés ou rédigé les instructions de rééquilibrage seul) pour effectuer le rééquilibrage, nous ne considérerons pas que cette activité influence les décisions de placement du client.
Même si nous sommes d’avis que les outils de rééquilibrage ne constituent généralement pas des recommandations, ces outils soulèvent certains risques et préoccupations dont les courtiers offrant des comptes sans conseils doivent tenir compte.
De nombreux courtiers offrant des comptes sans conseils proposent des outils permettant à leurs clients de trier ou de filtrer les titres qu’ils offrent aux fins de vente et d’achat (les outils de filtrage). Ces outils de filtrage permettent aux clients de trier tous les titres offerts d’après le nom de l’émetteur, le secteur d’activité, le volume de négociation ou d’autres critères factuels liés aux titres.
Selon nous, les outils de filtrage ne constituent pas des recommandations, à condition que le client effectue le tri de sa propre initiative.
Les courtiers offrant des comptes sans conseils ne doivent pas, de leur propre gré, restreindre la liste des titres offerts à un client ou suggérer des produits en fonction de renseignements liés à un client (p. ex. poser au client des questions directives, faire de l’exploration de données sur les achats et les ventes antérieurs30 ou utiliser tout type de renseignement recueilli dans le cadre du processus de connaissance du client).
Prenons par exemple le cas d’un courtier offrant des comptes sans conseils qui propose 20 titres d’émetteurs du secteur technologique sur sa plateforme. Lorsqu’un client recherche tous les titres d’émetteurs du secteur technologique proposés par le courtier, l’outil de filtrage du courtier doit fournir la liste complète des 20 titres en réponse à sa requête. Si le courtier offrant des comptes sans conseils fournit au client une liste partielle comprenant moins de 20 titres, il fournit alors une recommandation.
Dans l’exemple ci-dessus, le client pourrait choisir de réduire la liste des 20 titres en fonction de critères factuels supplémentaires (p. ex. le volume de négociation), mais la liste produite par l’outil de filtrage devra être représentative de la liste complète de produits disponibles fournie en réponse à la requête du client.
Certains courtiers offrant des comptes sans conseils mettent des renseignements sur les premiers appels publics à l’épargne (les nouvelles émissions) à la disposition de leurs clients. Les renseignements sur les nouvelles émissions ne sont généralement pas considérés comme des recommandations s’ils sont simplement publiés sur le site Internet d’un courtier offrant des comptes sans conseils et si le client peut aller les chercher lui-même sur le site sans y être poussé ou incité par le courtier.
Cependant, les courtiers offrant des comptes sans conseils doivent s’abstenir de fournir activement des renseignements sur les nouvelles émissions à leurs clients, par exemple en fournissant des renseignements sur une nouvelle émission particulière à un client en fonction de renseignements personnalisés (tels que les renseignements recueillis sur celui-ci ou l’historique de ses opérations).
En outre, les courtiers offrant des comptes sans conseils doivent faire attention à ne pas avaliser explicitement ou implicitement les nouvelles émissions au sujet desquelles ils publient des renseignements sur leur site Internet.
De nombreux courtiers offrant des comptes sans conseils proposent divers outils destinés à renseigner ou à former leurs clients (les outils d’information). Les outils d’information sont assurément utiles pour les clients; ils peuvent toutefois, selon les faits et circonstances, être considérés comme des recommandations s’ils peuvent raisonnablement être susceptibles d’orienter la décision de placement d’une personne.
Outre les facteurs généraux énoncés à la section 3.2, nous présentons ci-dessous notre point de vue sur certains des outils d’information les plus couramment proposés par les courtiers offrant des comptes sans conseils.
Nous appelons ces portefeuilles limités « portefeuilles modèles admissibles ».
En général, nous ne considérons pas que les portefeuilles modèles admissibles fournissent une motivation suffisante pour orienter la décision de placement d’un client, en partie du fait que les investisseurs ont de plus en plus l’habitude d’utiliser les portefeuilles modèles.
Selon nous, l’expression « titres particuliers » s’entend, globalement, de tout titre pouvant être acheté par un investisseur, notamment d’une action, d’un titre de créance, d’un titre à revenu fixe, d’un titre d’OPC, d’un FNB ou d’un FNP. Les portefeuilles modèles ne doivent pas mentionner expressément de titres ou d’émetteurs particuliers, car nous considérons qu’un tel portefeuille est beaucoup plus susceptible d’orienter la décision de placement d’un client qu’un portefeuille modèle qui se limite à des catégories d’actifs et/ou à des secteurs d’activité généraux.
Chacun de ces quatre critères sur lesquels les portefeuilles modèles admissibles peuvent se fonder est expliqué plus en détail ci-dessous.
Un courtier offrant des comptes sans conseils peut combiner ses outils de filtrage (se reporter à l’alinéa 3.3.10) à ses portefeuilles modèles admissibles pour permettre aux clients de trouver des titres qui correspondent aux caractéristiques de ces derniers. Par exemple, lorsqu’un portefeuille modèle admissible mentionne une catégorie d’actifs ou un secteur d’activité particulier (tel que « fabrication »), le courtier peut fournir un lien renvoyant à son outil de filtrage pour permettre aux clients de trouver tous les titres du secteur de la fabrication qu’il offre.
L’annexe B présente des exemples de portefeuilles modèles admissibles, ainsi que des exemples de portefeuilles modèles (appelés portefeuilles modèles non admissibles) que les courtiers offrant des comptes sans conseils ne peuvent selon nous proposer à leurs clients.
La présente note d’orientation ne se veut nullement exhaustive. Les courtiers offrant des comptes sans conseils doivent évaluer leurs outils actuels et futurs à la lumière de la présente note d’orientation pour déterminer s’ils sont conformes au cadre réglementaire applicable aux comptes sans conseils.
La question de savoir si un outil donné constitue une recommandation dépend d’une analyse de tous les faits et circonstances pertinents propres au cas particulier.
Nous invitons les courtiers offrant des comptes sans conseils à communiquer avec nous s’ils ont des questions au sujet de leurs outils actuels ou proposés.
La présente note d’orientation se rapporte aux dispositions suivantes des Règles de l’OCRCVM :
La présente note d’orientation remplace l’Avis de l’OCRCVM 18-0076 – Avis sur les règles – Note d’orientation – Note d’orientation sur les services et les activités d’exécution d’ordres sans conseils (9 avril 2018).
La présente note d’orientation est aussi publiée dans l’Avis 21-0190 - Règles de l’OCRCVM, Formulaire 1 et notes d'orientation.
Annexe A – Résumé de la note d’orientation
Annexe B – Exemples de portefeuilles modèles admissibles et non admissibles
Référence | Sujet | Résumé |
---|---|---|
Partie 1 | Contexte | Cette partie précise le contexte dans lequel s’inscrit le modèle opérationnel des courtiers offrant des comptes sans conseils. |
Partie 2 | Cadre réglementaire | Description des exigences réglementaires de l’OCRCVM applicables au modèle opérationnel des courtiers offrant des comptes sans conseils. |
Partie 3 | Recommandations | Description de ce qui peut constituer ou non une « recommandation » pour l’application de l’interdiction de formuler des recommandations. |
Section 3.1 | Sens de « recommandation » | Cette section précise que le terme « recommandation » a le sens suivant : Toute communication ou tout avis envoyé à un investisseur (ou à une catégorie d’investisseurs), ou mis à sa disposition, qui pourrait, selon le contexte ou les circonstances, raisonnablement être susceptible de l’inciter à prendre une décision de placement concernant un titre (y compris une catégorie de titres et les titres d’une catégorie d’émetteurs). |
Section 3.2 | Application générale de l’interdiction de formuler des recommandations | Cette section présente des lignes directrices générales d’interprétation dont les courtiers offrant des comptes sans conseils doivent tenir compte pour déterminer si un outil particulier peut constituer une recommandation. |
Section 3.3 | Application particulière de l’interdiction de formuler des recommandations | Cette section présente notre analyse de certains des outils les plus fréquemment proposés par les courtiers offrant des comptes sans conseils. La question de savoir si un outil donné constitue une recommandation dépend de l’analyse de l’ensemble des faits et circonstances pertinents propres au cas particulier et de la mesure dans laquelle une personne raisonnable, dans des circonstances semblables, considérerait qu’une recommandation a été formulée. |
Section 3.3.1 | Incitatifs tarifaires | En général, et selon les faits et circonstances, les incitatifs tarifaires sont acceptables. Serait plus susceptible de constituer une recommandation le fait d’offrir :
|
Section 3.3.2 | Visibilité, disponibilité et accessibilité équitables | Les courtiers offrant des comptes sans conseils doivent assurer la visibilité, la disponibilité et l’accessibilité équitables de tous les produits et renseignements qu’elles mettent à la disposition de leurs clients. |
Section 3.3.3 | Hyperliens et portails | Les hyperliens fournis par un courtier offrant des comptes sans conseils vers un site Internet de tiers sont généralement acceptables, selon les faits et circonstances. Conformément à l’Avis 11-0349, les courtiers offrant des comptes sans conseils doivent :
pour qu’ils puissent déterminer si l’affichage de tiers reproduit leurs points de vue. |
Section 3.3.4 | Médias sociaux | Les courtiers offrant des comptes sans conseils peuvent prendre part à des activités dans les médias sociaux, à condition que ces activités ne soient pas considérées comme des recommandations. |
Section 3.3.5 | Outils intégrés | Les outils intégrés sont généralement acceptables, selon les faits et circonstances. Conformément à l’Avis 11-0349, les courtiers offrant des comptes sans conseils doivent prendre des mesures pour atténuer le risque que leurs clients :
|
Section 3.3.6 | Outils de négociation | Les outils de négociation constituent des recommandations et contreviennent donc à l’interdiction de formuler des recommandations. Les courtiers offrant des comptes sans conseils doivent s’abstenir de proposer de tels outils. |
Section 3.3.7 | Outils d’aide à l’exécution des opérations | Selon la façon dont ils sont offerts, les outils d’aide à l’exécution des opérations peuvent constituer une recommandation. Dans la mesure où un tel outil est simplement publié sur le site Internet d’un courtier offrant des comptes sans conseils et où le client peut aller le chercher lui-même sur le site sans y être poussé ou incité par le courtier, nous ne le considérerons pas comme une recommandation. Par exemple, les courtiers offrant des comptes sans conseils peuvent laisser à leurs clients le choix de la méthode d’exécution des opérations (p. ex., cours moyen pondéré en fonction du volume, pourcentage du volume ou moment de l’exécution). Nous considérerons ces options comme acceptables, à condition que le client en décide de sa propre initiative sans que le courtier lui fournisse de recommandation quant à l’option, le cas échéant, qu’il devrait choisir. |
Section 3.3.8 | Saisie anticipée des ordres | La saisie anticipée des ordres est acceptable, à condition que l’ordre soit saisi uniquement par le client, de sa propre initiative et sans recommandation de la part du courtier offrant des comptes sans conseils. |
Section 3.3.9 | Alertes et outils de rééquilibrage automatique | Les outils de rééquilibrage sont généralement acceptables, à condition que le courtier offrant des comptes sans conseils n’ait exercé aucune influence sur le choix par le client des niveaux prédéterminés ou sur ses instructions de rééquilibrage. Les courtiers offrant des comptes sans conseils doivent être conscients des risques et des préoccupations soulevés par les outils de rééquilibrage automatique. |
Section 3.3.10 | Outils de filtrage | Les outils de filtrage qui permettent simplement de trier les titres proposés aux fins de vente et d’achat par un courtier offrant des comptes sans conseils ne constituent pas des recommandations, à condition que le client effectue le tri de sa propre initiative. |
Section 3.3.11 | Nouvelles émissions | Les renseignements sur les nouvelles émissions qui sont simplement publiés sur le site Internet d’un courtier offrant des comptes sans conseils et que le client peut aller chercher lui-même sur le site sans y être poussé ou incité par le courtier ne sont généralement pas considérés comme des recommandations. |
Section 3.3.12 | Outils d’information | Les outils d’information sont généralement acceptables, selon les faits et circonstances. Ils peuvent toutefois être considérés comme des recommandations s’ils peuvent raisonnablement être susceptibles d’orienter la décision de placement d’une personne. |
Alinéa a) | Outils éducatifs | Les outils éducatifs sont généralement acceptables à condition qu’ils aient pour principal objectif d’informer et non d’influencer les clients. |
Alinéa b) | Rapports de recherche | Les rapports de recherche qui sont simplement publiés sur le site Internet d’un courtier offrant des comptes sans conseils et que le client peut aller chercher lui-même sur le site sans y être poussé ou incité par le courtier ne sont pas considérés comme des recommandations. |
Alinéa c) | Fonds comportant plusieurs séries | Nous ne considérons pas qu’un courtier offrant des comptes sans conseils formule une recommandation lorsqu’il fournit à un client des renseignements factuels concernant la disponibilité d’une série à moindre coût d’un fonds dont le client détient ou est en train d’acquérir les parts (p. ex., la disponibilité de la série D, ou du FNP équivalent, lorsque le client détient ou est en train d’acquérir des parts de série A de ce fonds). |
Alinéa d) | Outils d’analyse de portefeuille | Les outils d’analyse de portefeuille sont généralement acceptables, à condition de fournir uniquement une répartition des placements existants d’un client. |
Alinéa e) | Portefeuilles modèles | Ne sont généralement pas considérés comme des recommandations les portefeuilles modèles admissibles :
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Conformément à l’alinéa 3.3.12 e) de la note d’orientation, nous présentons ci-dessous des exemples de portefeuilles modèles admissibles et de portefeuilles modèles non admissibles.
1. Exemples de portefeuilles modèles admissibles35
Le portefeuille modèle A36 propose une répartition par catégorie d’actifs, le portefeuille modèle B, une répartition par secteur d’activité, et le portefeuille modèle C, une combinaison par catégorie d’actifs et par secteur d’activité.
2. Exemples de portefeuilles modèles non admissibles
Nous ne considérons pas les portefeuilles modèles présentés dans les exemples 1 à 3 ci-dessous comme acceptables parce qu’ils proposent chacun une répartition fondée sur des titres ou des émetteurs précis (exemple 1 : titres A, B et C; exemple 2 : titre d’OPC X et FNB ABC; exemple 3 : CPG X et ABC inc.).
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